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Mais les textes ne reflètent pas toujours la réalité. Si en pratique, les juifs et les musulmans ne vivent pas toujours dans l'harmonie, certains ont décidé de créer des structures associatives et de prôner la diversité culturelle pour nouer des relations pacifiques. 

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Du 22 au 28 avril, dix-sept collégiens et lycéens ont été sélectionnés pour partir découvrir les terres d'Israël et de palestine. Un voyage aussi exceptionnel qu'unique.

 

Ils sont huit. Huit chanceux à avoir été sélectionnés dans leur établissement, le collège Jean Lurçat de Sarcelles, pour un voyage inoubliable en Israël-Palestine avec neuf élèves d’autres établissements. Cinq jours de découvertes, de rencontres, d’émotions. Du 22 au 28 avril, ces jeunes élèves de 3ème ont laissé derrière eux les préjugés et c’était bien ça l’objectif de ce voyage.
 

Ils ont parcouru les rues de Jérusalem, découvert les trois lieux de cultes de la ville et participé à leur premier Shabbat aux cotés de la famille Rounizri, l’un des moments forts du séjour.
Ils ont également visité Ramallah et le côté palestien de la région lors de ce voyage.

Tous retiennent que l’amitié et le vivre ensemble sont possibles. Mais le travail n’est pas terminé, les dix-sept élèves sont devenus des ambassadeurs dans leur collège, leur lycée mais aussi auprès de leurs amis et famille.

La vie associative

Focus carte scolaire

Le cadre éducatif

De l'école au vivre ensemble




Fondée il y a 8 ans, l’association Parler en paix prône la curiosité et l’apprentissage de la culture de l’autre avec laïcité et convivialité. Apprendre l’arabe et l’hébreu à Parler en Paix, c’est dépasser le stade de l’intérêt pour le stade de l’engagement. Elle offre une nouvelle perspective à ces deux civilisations arabe et juive qui vivent côte à côte et dont les langues sémitiques sont d’une étonnante proximité. L’association propose ainsi trois heures d’arabe et d’hébreu au cours d’une soirée par semaine, accompagnées d’une pause pour se restaurer, échanger et créer des liens d’amitiés.


Les élèves sont répartis pour l’arabe et l’hébreu en cinq groupes de niveau allant du débutant à un niveau avancé (de 5 à 20 élèves) entourés d’une dizaine de professeurs. Dans une atmosphère chaleureuse et familiale, les élèves de tous horizons découvrent les cultures arabe et juive, loin des conversations politiques que suscitent en ce moment le conflit au Moyen Orient.


Une année linguistique riche en connaissances et en expérience puisque l’association propose aussi à ses élèves de partir en fin d’année en Israël ou dans un pays arabe pour être au plus proche de la population et de sa culture qu’ils ont appris peu à peu à connaître. « Une expérience riche en émotion et en partage qui nous rapproche forcément les uns des autres », ajoute Véronique Teyssandier, présidente de l’association.

Le monde entier et les religions ont ouvert leurs portes à Samuel, Ilan, Victor, Josselin et Ismaël. De juillet 2013 à avril 2014 ils sont partis à travers le monde découvrir des associations, des idées, des personnes.

Leur objectif : le dialogue interreligieux.

5 jeunes. 5 religions. L’association Coexister a créé en 2011 le premier tour du monde des initiatives interreligieuses. Ils sont partis en juillet 2013 vers l’Est pour revenir en avril 2014 par l’Ouest. 70 villes. 4 continents. 50 pays de la Turquie aux Etats-Unis en passant par l’Israël et les territoires palestiniens. « L’arrêt le plus « symbolique » était en Israël-Palestine. Nous avons rencontré l’association Un Cœur pour la Paix, une association française qui veut rapprocher les Israéliens et les Palestiniens avec des actions dans les domaines de la santé et de l’éducation », explique Ismaël Medjoudoub.


Etudiant en langue, il s’engage avec l’association en 2012. « Après l’affaire Merah, j’ai vu des affiches très discriminantes pour les musulmans et c’était important pour moi de combattre ça. J’ai découvert l’association Coexister et j’ai été très sensible à leur projet : l’interreligieux pour et avec les jeunes. Quelques jours après je partais pour l’Interfaith Tour ».


Ce qu’il retient de ce périple, ce sont des rencontres mais surtout une.
« Nous avons eu la chance de rencontrer le Pape François. Il a dit une phrase qui m’a profondément ému: « tu salueras mes amis musulmans dans le monde entier » j’ai vraiment ressenti l’espoir d’une réconciliation dans son discours », raconte Ismaël. 

​Le nouvel Interfaith Tour partira en juillet 2015 pour 10 mois de rencontre.

Immersion lors d'un cours de langue au sein de l'association 

L'art, facteur de rapprochement

 

Le pouvoir de l'image

Quand les documentaires prônent le vivre ensemble…

Karim Miské, Amir Ramses et Kamal Hachkar ont un point commun. Ils sont tous trois réalisateurs et ont choisis de travailler sur les origines communes des juifs et des musulmans. A travers leurs documentaires, ils retracent l’histoire d’une cohabitation historique et très émouvante, qu’ils ont eu envie de rappeler de manière ludique. Une manière de prôner un message de paix à travers la beauté de l’image.

 

Pourquoi travailler sur l’amitié judéo-musulmane ?

 

Vous savez, ce qui m’intéresse avant tout c’est le côté fraternel religieux. Dans mon film Thinghir Jérusalem, j’ai voulu rendre hommage aux gens qui ont pu cohabiter ensemble, j’ai voulu montrer quelque chose à contre courant, de la tendresse aussi.

 

Avez vous été critiqué pour votre travail ?

 

Je pense que je suis vacciné à vie contre le racisme et les généralisations, mais oui bien sur j’ai été critiqué. Aujourd'hui, ça ne m’atteint plus. Il ne faut pas y prêter attention en particulier sur les réseaux sociaux.

 

Croyez vous qu’une amitié judéo musulmane soit possible en France ?

 

Mais bien sur ! Une personne est d’abord un prénom et un nom avant d’être une religion. A partir du moment où l’on partage les mêmes valeurs de fraternité et d’égalité, sans pour autant nier ses origines, ont peut parfaitement s’entendre et oublier ce délire identitaire

 

 

De manière générale, l’école a mis en place plusieurs axes d’actions visant à mieux vivre ensemble. Garantir les droits de chacun, définir des limites grâce à des règles et des normes (appliquées dans un esprit de justice) ou encore mettre à contribution les élèves aux diverses activités scolaires, chacun trouve sa place au sein de l’école.


L’école est un espace privilégié pour apprendre à respecter l'autre. C’est un lieu de connaissance, de rencontre, de compréhension et de construction commune entre des individus venant de différents milieux socio-culturels.


Partager ses connaissances, être confronté à d'autres opinions, coopérer, sont autant d’exemples de l’importance des autres dans sa propre formation et dans son développement personnel. Selon l'auteur Jacques Fortin,  « L’école est une microsociété avec la richesse et la complexité de toute une vie sociale ».


 

PARLER EN PAIX

COEXISTER

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Kamal Hachkar

Karim Miské

Amir Ramses

3 questions à… 

Kamal Hachkar


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Tiré de son livre « Mieux vivre ensemble dès l‘école maternelle » publié en 2001.

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Pour découvrir l'association Coexister, cliquez ici !

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Pour découvrir notre sélection culturelle, survolez les images

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Pour découvrir l'association Parler en paix, cliquez ici !

Pour revenir à l'introduction, cliquez ici !

Pour en savoir plus sur la notion de laicité en France, cliquez ici !

INTRODUCTION

Pour découvrir des témoignages, cliquez ici !

PARTIE 1 - Au commencement , la loi

PARTIE 3 - Et finir par s'aimer ?

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Diaporama photo du tour du monde 2013-2014

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Pour découvrir le travail des trois cinéastes présentés, cliquez ici !

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Portrait des trois cinéastes

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Pour mettre en oeuvre la volonté d'un vivre ensemble dans la paix et le respect, des associations ont été créées.

Elles offrent aux membres divers activités telles que des cours de langues ou des voyages pour permettre à chacun de mieux connaitre l'autre à travers une structure prévue à cet effet.

Nées pour la plupart au début des années 2000, elles réunissent des juifs, des musulmans mais aussi des personnes de toutes croyances qui souhaitent prendre part à ces actions multiculturelles.


Ces associations sont des lieux d'écoute conviviale et intergénérationnelles qui encouragent la prise d'initiatives, à l'image de ces deux structures que sont Parler en Paix et Coexister.


Pour en apprendre plus sur les dessous de la carte scolaire, cliquez ici !

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Parler En Paix


Coexister

L'association Parler en paix donne des cours de langue pour tout niveau. Sa particularité ? Chaque élève doit apprendre à la fois l'arabe et l'hébreu 

L'association Coexister a organisé un tour du monde interreligieux pour 5 jeunes, de confessions religieuses diffèrentes.


Et si la moquerie était la solution à nos problèmes ? Venu du Burkina Faso, la parenté a plaisanterie est une pratique sociale qui autorise les membres d'une même famille, parfois d'ethnies ou de générations différentes, à s'insulter, se moquer les uns des autres sans aucune conséquence. Présente depuis l'histoire pré-coloniale, le pays est connu pour fortement encourager les mariages mixtes. 

© Coexister

Insulte moi si tu le peux ! 

LE SAVIEZ-VOUS ?

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Outre sa conception de la beauté, l’art sous toutes ses formes est également une façon détournée d’évoquer, de comprendre, de parler des sujets, polémiques ou non et de faire réagir le public sur des questions qui posent débat.

Que ce soit par la musique, la littérature ou le 7e art, l'art interroge, questionne. Nombres de films, de livres ou d’artistes se sont penchés sur la question de la mixité sociale et idéologique et en particulier sur la relation judéo-musulmane. Peuvent-ils vivre ensemble ? Ont-ils plus de points communs qu'ils ne peuvent l'imaginer ?

Introduction

1

2

Au commencement, la loi...

3

... Pour vivre ensemble...

... Et finir par s'aimer ?

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2015 

Tous les chemins mènent à l'autre

écrit par Samuel Grzybowski


"Quel est votre meilleur souvenir de ce voyage ?"

Réponse en cliquant ici 

2004

Le mariage de la paix
écrit par Evi Guggenheim et Eyas Shbeita 


2006
Mauvaise foi
Réalisé par Roschdy Zem


2004
Le Mariage de la Paix
Ecrit par Evi Guggenheim et Eyas Shbeita


« Je les ai vu grandir. Ils ont été étonnés, moi aussi d’ailleurs, de ce qu’ils ont pu voir là-bas, de cette
« obligation » de coexistence, de cohabitation ».

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Daniel Berachategui, principal de l’établissement 

Pour vivre ensemble

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« Je pensais que c’était difficile qu’un musulman et qu’un juif soient amis surtout avec tout ce que l’on entend sur le conflit israélo-palestinien alors que finalement, on a vu des musulmans travailler à côté des juifs ». 

« On croyait que c’était la guerre alors que quand on est arrivé là-bas, on les a vu vivre ensemble. C’était vraiment marquant de voir la mosquée, l’église et la synagogue côte à côte ».

Myriam

Myriam

Hassna

Hassna

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Ema Shah
Chanteuse originaire du Koeit qui se produit sur scène en langue hébreu et en arabe.


2013
Dancing in Jaffa
Réalisé par Hilla Medalia

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2012
Une bouteille à la mer
Réalisé par Thierry Binisti

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Deux élèves du collège Jean Lurçat

© Orane Scherschel

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